C’est avec la chaleur du printemps, et bientôt celle de l’été, qu’arrivent nos chers amis les parasites. C’est donc aussi à ce moment de l’année que votre chien ou votre chat voit son risque de parasitisme monter en flèche! Sur ce, voici ce qui est essentiel à savoir afin de comprendre l’importance de protéger vos animaux contre les parasites.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un parasite? Il s’agit d’un être qui se nourrit et se développe grâce à un hôte, sans provoquer son décès. Au Québec, les parasites les plus communs chez les animaux de compagnie sont les tiques, les puces, les vers intestinaux et les vers du cœur.
Les tiques sont des acariens parasites qui se nourrissent du sang de leur hôte. L’espèce la plus couramment rencontrée au Québec est la tique à pattes noires (Ixodes scapularis) aussi appelée tique du chevreuil. C’est elle qui transmet la maladie de Lyme et l’anaplasmose, parfois les deux en même temps. Pour que la transmission ait lieu, la tique doit rester accrochée sur l’animal pendant un minimum de 24 à 36 heures suite à la morsure, et être elle-même infectée par la bactérie Borrelia burgdorferi dans le cas de la maladie de Lyme, ou par une bactérie du genre Anaplasma dans le cas de l’anaplasmose. La période à risque se situe entre mars et novembre, ou simplement dès que la température monte en haut de 4 °C ! Les tiques se trouvent généralement dans les boisés et les parcs, ou sur les herbes hautes et les feuilles mortes. C’est pourquoi il est important de régulièrement vérifier le pelage de vos animaux et de retirer correctement les tiques que vous trouvez. Pour ce faire, simplement prendre une petite pince ou un tire-tique de type TickTwister et retirer délicatement la tique au niveau de la tête. Il ne faut surtout pas écraser l’abdomen au risque de faire refouler son contenu dans l’hôte ! Avec la prise d’antiparasitaires, les tiques meurent très peu de temps après avoir ingéré le sang de l’animal. Ces derniers réduisent donc considérablement le risque de transmission de maladies liées aux tiques !
Les puces sont de petits insectes sans ailes qui sautent sur les animaux pour se nourrir de leur sang. L’espèce la plus courante au Québec est Ctenocephalides felis ou puce du chat. Les puces peuvent causer des démangeaisons, des allergies et de l’anémie si l’infestation est très sévère. Elles peuvent même transmettre des vers plats à l’hôte ! Les signes à surveiller pour savoir si votre animal est infesté sont la présence de fortes démangeaisons, qui peuvent engendrer des rougeurs ou une perte de poils, des dermatites causées par une allergie à la salive de puce, et la présence de « poussière noire » dans le pelage, qui est en réalité des excréments de puces. La période à risque se situe d’avril à novembre, mais peut également se situer en dehors de ces mois si l’animal vit dans un endroit chauffé. Les puces se transmettent d’un animal à l’autre par le poil, mais également par le biais de moquettes, draperies ou tapis. Toutefois, la plupart des infestations tirent leur origine de l’environnement ! Les puces sont souvent très difficiles à éliminer sans antiparasitaire topique ou oral, car elles se reproduisent très rapidement. D’ailleurs, saviez-vous qu’une puce adulte peut pondre jusqu’à 50 œufs par jour ?
Le terme « vers intestinaux » regroupe de nombreux vers de plusieurs genres qui envahissent le tractus digestif de l’hôte en guise d’habitat. Les types les plus répandus chez les animaux domestiques sont les vers ronds comme les Ankylostomes et les vers du genre Ascaris, les Trichures ou vers en fouet (plus fréquents chez le chien) ainsi que les vers plats ou ténias comme Dipylidium caninum (transmis par les puces). La transmission des vers au chat ou au chien se fait par l’ingestion d’œufs ou de larves au sol, par contact avec des selles infectées, ou en mangeant des puces ou des rongeurs. Eh oui, votre chien pourrait attraper des vers simplement en reniflant ou en goûtant aux selles d’un autre chien lors de votre promenade matinale ! Les chiots et les chatons, quant à eux, peuvent être contaminés in utero ou via le lait maternel. C’est pourquoi il est crucial de vermifuger ces petits jusqu’à l’âge de 6 mois ! La période à risque pour les vers intestinaux est toute l’année, mais le taux de parasitisme est beaucoup plus élevé au printemps et à l’automne en raison des températures ni trop froides ni trop chaudes. Malheureusement, la détection de ces vers n’est pas toujours évidente… Pour certains, il est possible d’observer des vers dans les selles de votre animal, mais pour d’autres, des analyses de selles sont nécessaires pour confirmer la présence d’œufs. Il est également pertinent de noter qu’il existe un fort risque de zoonose, c’est-à-dire que l’infection est transmise à l’humain.
Les vers du cœur désignent un type de ver rond, Dirofilaria immitis, dont les larves microfilaires migrent jusqu’au cœur et aux poumons de l’animal. Une fois adultes, elles peuvent y vivre pendant plusieurs années. L’accumulation de ces vers dans les vaisseaux sanguins peut éventuellement empêcher le sang de circuler correctement dans ces organes. L’insuffisance cardiaque, qui peut s’avérer mortelle, en est souvent le résultat. Les vers du cœur sont transmis via les piqûres de moustiques, alors qu’ils sont sous forme de larves. La période à risque se situe de juin à novembre, ce qui correspond à la période d’activité des moustiques. Le traitement pour un chien infecté est très long, risqué pour la vie du chien, est fort coûteux et doit être suivi de près par un vétérinaire spécialisé en cardiologie. Mais tout d’abord, comment savoir si le cœur de Pitou abrite de tels vers ? Il existe un moyen rapide et efficace pour détecter la présence de Dirofilaria chez nos animaux : le test 4Dx. Celui-ci est effectué avec quelques millilitres de sang et indique la présence ou l’absence de vers du cœur, mais aussi de la maladie de Lyme, d’Anaplasma et de Ehrlichia, une autre maladie bactérienne transmise par les tiques. Les vétérinaires recommandent généralement que ce test soit effectué annuellement afin de commencer le traitement nécessaire le plus rapidement possible en cas de détection positive. De plus, l’administration de certains antiparasitaires à dose régulière chez un chien étant infesté de vers adultes est très risquée, car la mort soudaine de ces vers peut produire des bouchons au niveau des artères et ainsi complètement obstrué le passage du sang…
C’est pour toutes ces raisons qu’il est important d’administrer un antiparasitaire à vos amis poilus lors des saisons printanière et estivale ! Que ce soit pour de la protection contre des puces, des tiques, des vers intestinaux, des vers du cœur, ou tout ce qui précède, vos vétérinaires Neovet sont là pour vous conseiller sur l’antiparasitaire le mieux adapté pour votre animal. Rappelez-vous, mieux vaut prévenir que guérir !